Le village vaudois, planté sur une colline au milieu d'une plaine marécageuse, sait se faire discret, à l'écart des grands axes. A quelques jets de pierres des pentes du Mont-Tendre, sur la route venant de Morges, le village offre à ses habitants une vie calme où il fait bon vivre.
En 1158, la chapelle de Ballens, sous le vocable de Saint-Maurice, était filiale de l’église de Mollens. Ballens dépendait en grande partie du monastère de Romainmôtier. En 1257, un des moines dépensa 100 sols pour la construction d’un moulin à Ballens, pour le couvent. En contrepartie, le prieur s’engagea à donner 10 sols pour un repas à chaque anniversaire de la mort de ce moine.
Les maisons les plus anciennes datent du début du régime bernois. Bien des bâtisses ont en leur profondeur de superbes caves voûtées où les autochtones emmagasinaient naguère le produit des vignes qu’ils possédaient à Yens ou Aubonne.
Son église, au centre même du village, a subi diverses transformations au cours des siècles. Toutefois les parchemins et anciens documents n’ont pas permis de déterminer l’époque de sa construction. Par contre, des fouilles aux abords du bâtiment ont mis à jour des ossements attestant de l’existence d’un très ancien cimetière.
D’autre part la place de l’église porte en son extrémité un tilleul planté en 1898 en commémoration du 1er centenaire de l’Indépendance vaudoise.
Ballens et ses alentours offrent actuellement la douce vision d’un village entouré de champs colorés où domine le jaune des cultures céréalières. Il y a un petit camping pour ceux qui ont envie de passer quelques jours de vacances dans un cadre calme et idyllique. Les passionnés de l’art peuvent visiter la galerie Edouard Roch qui expose des œuvres d’art moderne.